Un scandale comme dans les abattoirs allemands ?

 
Clemens Tönnies : fabricant de viande et milliardaire. Connu pour les conditions de travail inhumaines dans son entreprise et responsable de milliers de contaminations au coronavirus.

Un scandale comme dans les abattoirs allemands ? Non merci !

Les contaminations au coronavirus dans des abattoirs allemands ont défrayé la chronique dans le monde entier. Pourtant, on sait depuis longtemps que l’Allemagne ne contrôle pas assez les conditions de travail et les salaires. La solution, c’est plus de surveillance, pas moins !

Au moins 1500 personnes ont été contaminées par le coronavirus dans le plus grand abattoir d’Europe, celui de l’entreprise Tönnies, situé près de Dortmund. Résultat : des centaines de milliers de personnes ont à nouveau dû subir un confinement. L’activité économique de la région entière s’est retrouvée paralysée, les écoles et les garderies ont dû fermer.

La société de l’industriel de la viande et milliardaire Clemens Tönnies n’est pas un cas isolé. Dans cette branche de l’agroalimentaire, on trouve un réseau assez opaque de sous-traitants de toutes sortes. Les contrôles des salaires et des conditions de travail sont lacunaires. Beaucoup d’employé-e-s travaillent dans le cadre d’un soi-disant contrat de mandat : ils doivent organiser et exécuter eux-mêmes leur travail, par exemple avec leur propre couteau ou leurs propres vêtements de travail, mais dans les locaux de l’entreprise qui les occupe.

Conditions de travail scandaleuses, logements sordides, employé-e-s mal payés : ce qui se passe dans l’industrie allemande de la viande démontre qu’une diminution des contrôles – comme le veut l’initiative de l’UDC – a des conséquences désastreuses pour les salarié-e-s.

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